Pour
les anciens Egyptiens, le cœur était le siège de
la connaissance et de la conscience, de même que le siège
de la mémoire. Le destin post mortem de l’Egyptien
était scellé par la pesée de son cœur devant
Osiris, souverain de l’au-delà : il fallait alors que le
cœur soit en équilibre par rapport à la plume de
Maât, image de l’ordre social et de l’équilibre
du monde pharaonique.
Le chapitre 30B du Livre des Morts, exhorte le cœur du
défunt à ne pas porter de témoignage contre lui
lors de cette pesée. Ce chapitre précise que son contenu
devra être récité sur un scarabée de pierre
verte, cerclé d’or et suspendu au cou du défunt.
Aux époques tardives, un scarabée portant un abrégé
du chapitre 30B pouvait être déposé dans ou sur
la cage thoracique du défunt.
Annie
Schweitzer
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